Par le mystère de l'Assomption au Ciel sont réalisés définitivement en Marie tous les effets de l'unique médiation du Christ, Rédempteur du monde et Seigneur ressuscité : « Tous revivront dans le Christ. Mais chacun à son rang : comme prémices, le Christ, ensuite ceux qui seront au Christ, lors de son Avènement » (1Co 15, 22-23).
Dans le mystère de l'Assomption s'exprime la foi de l'Eglise, selon laquelle Marie est « unie par un lien étroit et indissoluble » au Christ, car si, en tant que mère et vierge, elle lui était unie de façon singulière lors de sa première venue, par sa continuelle coopération avec lui elle le sera aussi dans l'attente de la seconde venue.
Rachetée de façon suréminente en considération des mérites de son Fils, elle a aussi ce rôle, propre à la Mère, de médiatrice de la clémence lors de la venue définitive, lorsque tous ceux qui sont au Christ revivront et que « le dernier ennemi détruit sera la Mort » (1Co 15, 26). [...]
Dans son Assomption au Ciel, Marie est comme enveloppée dans la réalité de la communion des saints, et son union même à son Fils dans la gloire est tendue vers la plénitude définitive du Royaume, lorsque « Dieu sera tout en tous » (1Co 15,28).
Lettre encyclique Redemptoris Mater, 25 mars 1987, n°41