Pour saint Jean-Paul II, le 11 Septembre, ce n’était pas seulement, peut-être pas d’abord le souvenir de la tragédie des Tours jumelles de New York, c’était la mémoire de l’intercession victorieuse de la Vierge Marie au secours de Vienne assiégée, au XVIIe siècle. Une victoire qui appelle les baptisés à se convertir, soulignait Benoît XVI.Mais c'est justement après le 11 septembre 2001 qu'il a perçu la nécessité de rétablir la fête du Saint Nom de Marie, qui avait été instituée en ex-voto pour cette victoire, puis supprimée – faute de mémoire des événements – au XXe siècle.
L’Eglise fête donc le Saint Nom de Marie le 12 septembre, au lendemain de l’anniversaire d’une victoire polonaise du 11 septembre 1683. La fête a été inscrite dans l’octave de celle de la Nativité de la Vierge, pour rappeler aux Chrétiens qu’ils peuvent avoir recours à l’intercession de la Vierge Marie dans les épreuves, petites ou grandes, comme l’enseigne l’Evangile de Cana ou les paroles du Christ en Croix: «Voici ta Mère.»
Rome, 11 septembre 2015 (Zenit.org)