l y a 60 ans, les 29-30-31 août et le 1er septembre 1953, un petit relief de plâtre, représentant la Vierge Marie, placé au chevet du lit d’un jeune couple, Angelo Iannuso et Antonina Giusto, a versé des larmes "humaines" ici, à Syracuse en Sicile, selon l'analyse chimique effectuée.
Dans cette ancienne et splendide cité de Syracuse, Marie versa des larmes humaines d’une simple petite statue de plâtre illustrant son cœur Immaculé. Des pleurs humains, de compassion, un langage du cœur pas toujours facile à comprendre, signe mystérieux de l’attention et de la miséricorde de Dieu, un signe à méditer en profondeur, qui doit nous interroger. Marie, montée en gloire, vit désormais dans la Cité du Ciel, là où Dieu a séché toute larme des yeux des hommes. (…).
Les larmes de Marie sont comme « le collyre de la mémoire » contre l’idolâtrie de notre époque, un collyre qui nous aide à avoir un regard plein d’espérance envers l’avenir; un regard plein de foi, pour être prêts à la conversion et dociles à l’Esprit (…). Laissons donc la tendresse de Dieu pénétrer au plus profond de nos cœurs. A l’école de Marie, soyons les uns pour les autres des outils de consolation.
Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat
Homélie, 3 septembre 2013