En Marie nous trouvons la terre promise – le Règne de la miséricorde instauré par Notre Seigneur – qui vient, déjà en cette vie, après tout exil où nous envoie le péché. Dans sa main et sous son regard, nous pouvons chanter avec joie les grandeurs du Seigneur. Nous pouvons lui dire: mon âme te chante Seigneur parce que tu as regardé avec bonté l’humilité et la petitesse de ton serviteur. Heureux suis-je d’avoir été pardonné. Ta miséricorde, celle que tu as eue envers tous les saints et envers tout ton peuple fidèle, m’a atteint moi aussi. Je me suis perdu, en me cherchant moi-même, en raison de l’orgueil de mon cœur, mais je ne suis monté sur aucun trône, Seigneur, et mon unique gloire, c’est que ta Mère m’accueille en son sein, me couvre de son manteau et me mette près de son cœur. Je désire être aimé par toi, comme un de plus parmi les plus humbles de ton peuple, rassasier de ton pain ceux qui ont faim de toi. Souviens-toi Seigneur de ton alliance de miséricorde avec tes fils, les prêtres de ton peuple. Que nous soyons, avec Marie, signe et sacrement de ta miséricorde.
Pape François
Jubilé des prêtres
Zenit, 2 juin 2016