L'attente, attendre est une dimension qui traverse toute notre existence personnelle, familiale et sociale (…). On pourrait dire que l'homme est vivant tant qu'il attend, tant que dans son cœur l'espérance est vivante. (…) Notre « stature » morale et spirituelle peut se mesurer de ce que nous attendons, de ce en quoi nous espérons.
Chacun de nous, donc, spécialement en ce Temps qui nous prépare à Noël, peut se demander : moi, qu'est-ce que j'attends ? Vers quoi, à ce moment de ma vie, est tendu mon cœur ? Et cette même question peut se poser au niveau de la famille, de la communauté, de la nation (…). A l'époque qui précédait la naissance de Jésus, l'attente du Messie, c'est-à-dire un Consacré, un descendant du roi David, qui aurait finalement libéré le peuple de tout esclavage moral et politique et instauré le Royaume de Dieu, était très forte en Israël. Mais personne n'aurait jamais imaginé que le Messie pouvait naître d'une jeune femme humble comme l'était Marie (…).
Apprenons d'Elle, Femme de l’Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d'une attente profonde, que seule la venue de Dieu peut combler.