(...) Notre civilisation, qui présente cependant tant d'aspects positifs sur le plan matériel comme sur le plan culturel, devrait se rendre compte qu'elle est, sous divers aspects, une civilisation malade, qui provoque de profondes altérations chez l'homme. Pourquoi cela se produit-il ? La raison réside dans le fait que notre société s'est détachée de la vérité plénière sur l'homme, de la vérité sur ce que sont l'homme et la femme comme personnes. (...) L'être humain n'est pas ce dont la publicité fait la réclame (...) Il est bien davantage par sa vocation à l'amour, qui l'introduit comme homme et comme femme dans la dimension du « grand mystère ». Marie a accédé la première à cette dimension, et elle y a introduit aussi son époux Joseph. Ils sont devenus ainsi les premiers modèles de ce bel amour dont l'Eglise ne cesse de demander la grâce pour la jeunesse, pour les époux et pour les familles.