L’action consolatrice de Marie n’est pas un correctif…

(...) Jésus vient annoncer cette Bonne Nouvelle d'un amour de Dieu qui rejoint l'homme et tout particulièrement les pauvres, les malades, les pécheurs, les affligés. Jésus, par sa venue et son action, actualise et rend présente cette force consolatrice de Dieu. Il en manifeste la dimension de miséricorde et d'accueil de chacun. Il ne faut donc pas présenter l'action consolatrice de Marie comme un correctif à la justice de son Fils. Elle est au contraire la servante par excellence de cette Consolation. (...) La foi et la tendresse de Marie nous conduisent à son Fils et nous découvrent toute l'amplitude de sa miséricorde, cette miséricorde qui est d'ailleurs le pur reflet des entrailles de miséricorde du Père. N'oublions pas que Marie, comme le dit le Concile Vatican II, est le modèle de l'Eglise. (...) Frères et sœurs, laissons-nous accueillir par Marie et conduire par elle jusqu'aux profondeurs du cœur de Dieu.