Le terme de « Femme » indiquait une relation plus large à toute l'humanité que le terme de « Mère ». Il signifiait qu'elle (Marie) n'était pas seulement sa mère, mais qu'elle devait devenir aussi la mère de toute l'humanité, tout comme lui était le Sauveur de toute l'humanité. Elle allait avoir désormais de nombreux enfants, non pas selon la chair, mais selon l'esprit. Jésus était son premier-né, dans la chair et dans la joie, Jean son second fils, dans l'esprit et dans la douleur, et nous, ses millions et millions d'enfants (...). Chaque objection soulevée contre la dévotion à Marie prend racine dans un terrain de foi imparfaite dans le Fils. C'est un fait historique que, lorsque le monde perd la Mère, il perd le Fils. Peut-être que quand le monde reviendra à l'amour de Marie, il reviendra aussi à la foi en la divinité du Christ...