En fait de dévotion mariale, le catholicisme de notre temps... ne le cède à aucun autre, pas même peut-être aux grands siècles mariologiques des XIIe et XIIIe. Le XXe siècle présente en outre au regard de cet âge d'or du culte marial, une incontestable supériorité doctrinale. D'une part la théologie mariale est parvenue, par un travail séculaire, à une précision et une conscience de soi que les grands théologiens du moyen-âge, saint Anselme, saint Bonaventure, saint Bernard n'avaient pas encore atteint ; d'autre part la volonté de diffuser, de vulgariser la connaissance de Marie dans le laïcat n'a jamais été servie par des moyens aussi puissants ni par une volonté aussi ferme.