C'était un homme jeune, beau, père de trois enfants. Mais le malheur et la calamité s'acharnèrent sur lui. Harassé par les soucis et l'anxiété et n'ayant confiance ni en Dieu ni en les hommes, il prit le parti d'accepter son échec et de se suicider. Avant même que les premiers rayons du soleil ne dissipent la grisaille de l'aube, il s'enfuit furtivement de sa maison pour rejoindre un endroit solitaire, en tenant nerveusement une corde dans sa main droite. Abattu et découragé, il descendait le sentier isolé du bois, quand tout à coup il s'arrêta. Il avait vu un bout de papier blanc par terre. Il le ramassa par curiosité et voilà ! : C'était une image de la Vierge, avec cette invocation : « Consolatrice des affligés, priez pour nous qui avons recours à vous ». « Bizarre, pensa-t-il, pourquoi faut-il que je trouve cette image ici ? » Il continua d'avancer tout en fixant les mots : Consolatrice des affligés, priez pour nous qui avons recours à vous. Deuxième arrêt. Un éclair de lumière illumina son esprit, et aussitôt il sentit un désir neuf de vivre et de prier. « Mère des affligés, priez pour moi qui ai recours à vous, » murmura-t-il presque inconsciemment. Il jeta loin de lui la corde, retourna à sa femme et ses enfants, et leur raconta la manière frappante avec laquelle Marie l'avait sauvé d'une fin honteuse. Confiant sa vie à Dieu et à sa Sainte Mère Marie, il repartit à zéro et connut une vie de famille heureuse et réussie, avec beaucoup de joies et des consolations.