Ingrid Betancourt déclarait en juillet 2008, dans une des nombreuses interviews qu'elle a données au moment de sa libération : « La première année de ma détention entre les mains des FARC, j'étais en lutte contre Dieu. Je lui en voulais terriblement de la mort de mon père... Il avait une grande dévotion pour la Vierge, alors que moi, je dois dire qu'à l'époque je trouvais Marie un peu... bébête. Mais, par la suite, j'ai découvert une Marie forte, une Marie intelligente, une Marie qui a de l'humour ». (...) « Je pensais à sa souffrance de mère, et je lui demandais sans cesse : "Marie, s'il te plaît, occupe-toi de maman et de mes enfants". Et en disant cela, je sentais qu'elle m'écoutait. Et je m'apaisais ».