Le saint, notre Dieu qui repose chez les saints, en t'ayant trouvé temple saint, o très sainte Mère de Dieu, habita ton sein sanctifié et porteur de Dieu. Tu as une mesure illimitée de compassion, ayant mis au monde l'océan illimité de la miséricorde: c'est pourquoi, o bénie et très sainte dame, tu mets en fuite mes iniquités. O vigne, tu as produit sans culture la grappe de vie qui fait jaillir le vin qui réjouit le cœur des fidèles, rassasie mon âme de la liqueur des larmes et du vin doux de la pénitence. O jeune fille qui n'a pas l'expérience des noces, de toi coulent des torrents incessants de douceur et de compassion; rends-moi digne d'y puiser et d'y prendre part. Salut, joie universelle; salut, noblesse de notre genre humain; salut, toute vénérée Marie, tu as exalté par ton enfantement sans semence la nature déchue des mortels. O Mère de Dieu étincelante, qui resplendis de la lumière spirituelle de la maternité divine et éclaires mon âme obscurcie par le péché, dissipe-s-en le brouillard et l'obscurité au moyen de la pénitence et reconduis-moi à la lumière. O terre sainte et élue en laquelle ne se sont jamais arrêtés les pieds mauvais et les pensées douteuses, libère mon esprit des préoccupations terrestres et rends-moi digne de la terre des doux.