Un homme de religion protestante souffre beaucoup des pieds. Au lieu de supporter avec résignation ses souffrances, il ne cessait de blasphémer. Un de ses amis, avec grande patience, réussit à le persuader qu'il lui serait plus utile d'aller à l'église de Mariapocs et de demander miséricorde à la Vierge. Ses blasphèmes ne pouvaient aucunement améliorer ses souffrances. Notre homme se rend au sanctuaire. Pendant le voyage, il promet de donner à l'église de Mariapocs, en cas de guérison, une ruche d'abeilles. La Vierge exauce ses prières et ses pieds sont complètement guéris. Sa guérison fut si parfaite qu'il put rentrer chez lui sans aucune aide. Durant son voyage de retour, il regrette cependant vivement d'avoir promis à l'église la ruche d'abeilles. C'est une promesse, pense-t-il, complètement inutile. À quoi serviraient les abeilles à la Vierge ? Il décide de ne pas porter les abeilles à l'église. Rentré chez lui, sa première pensée est d'aller voir les abeilles. Immense est sa surprise de voir celles-ci sortir de la ruche et se diriger vers l'église de Mariapocs. L'homme pouvait les suivre pas à pas. Arrivées à l'église, les abeilles se cachèrent dans une scissure du mur nordique qui entoure l'église. Encore de nos jours, après plus de cent ans, les abeilles vivent dans le mur de l'église.