26 juillet - Sainte Anne et Joachim, parent de la Vierge

Comment sainte Anne m’a amenée sur le chemin de la perfection (I)

Mme Helen Tubbs est originaire du Michigan. À l'âge de onze ans, elle fut frappée par une attaque de paralysie infantile et fut condamnée à passer le reste de sa vie sur un fauteuil roulant. La paralysie affectait tout le corps, de la tête aux pieds, laissant seulement la tête libre d'exercer ses mouvements. Quand elle eut vingt-deux ans, une amie, une épiscopalienne comme Mme Tubbs, lui suggéra de faire un pèlerinage à Sainte-Anne-de-Beaupré (Canada). Selon la manière habituelle des protestants, en recherche d'une inspiration spirituelle, Helen ouvrit la Bible. Ses yeux tombèrent sur les mots du treizième chapitre de saint Luc. L'évangéliste raconte l'histoire d'une femme qui avait été guérie, grâce à sa foi, d'une maladie qui avait duré dix-huit ans. Toute hésitation disparut et, en dépit de son infirmité, la jeune non-catholique partit pour Québec, à une distance de 1,600 kilomètres. Elle arriva au Sanctuaire le 18 juillet, le second jour de la Neuvaine. C'était la première fois qu'elle entrait dans une église catholique. Le lendemain, elle écrivit ceci: «Je me suis sentie bien dans cette église! Dans cette maison de Dieu, j'ai fait l'expérience de la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence. J'ai été épiscopalienne pendant vingt-deux ans et j'ai senti qu'il manquait quelque chose à ma foi comme protestante. Je réalise maintenant que c'était la Présence réelle. Cela, les Protestants ne l'ont pas.»

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