Mère, il fait bon prier devant ta douce image ! Quand je suis à genoux, les yeux fixés sur toi, Tu me parles, j'entends ton suave langage, Puis, je me sens pleurer, et je ne sais pourquoi... Je suis heureux pourtant ...Quand je t'ai dit : Je t'aime, Quand mon regard se lève et cherche ton regard ; A travers le vitrail lorsque la lune blême Nous éclaire tous deux de son rayon blafard ; Quand tout s'endort au loin dans la morne nature, Quand partout le silence avec l'ombre descend, Mon âme alors vers toi monte, paisible, pure, Et je sens le bonheur m'inonder doucement. Mère, à mon dernier soir, semblable à la corolle Qui s'incline vers toi, ce soir, sur ton autel, Oh ! Tourner mon regard vers ta douce auréole, Et m'endormir ... dormir ... sur ton sein maternel.