Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie
Salut, ô Bienheureuse ! A quelle époque grossière Ce nom si doux à répéter n'a-t-il pas été prononcé ? L'enfant ne l'a-t-il pas appris de son père ? Quelles montagnes, quels rivages Ne l'entendirent pas invoquer ? La vielle terre n'est pas la seule à porter tes temples ; Mais celle que le Génois découvrit nourrit, elle aussi, ceux qui te sont dévots. En quelles landes sauvages, au-delà de ces océans Au nom si barbare, cueillerait-on une fleur Qui ne connaisse de tes doux autels Les degrés bénis ?