Ô grand Dieu ! Beauté vivante ! Perfection admirable ! O ma vie et mon cantique de tous les jours ! ô ma joie et ma béatitude ! Mais comment exprimer avec la plume, peindre avec les couleurs terrestres et des mots humains cette connaissance de Dieu ? Comment dire ce qui s'est passé dans l'éblouissement de cette Pâque sans ombre ? (...) Comment bien parler de Dieu ? Il est, disons-nous, (...) mais qu'est-il ? Il n'est pas l'inconnaissable, mais il demeure l'incompréhensible, et donc l'inefable. Quand nous essayons de le définir, nos termes sont si loin de la réalité qu'ils ressemblent plutôt à des blasphèmes.