Moi qui ne sait ni lire ni écrire ô Marie L'amour que j'ai pour vous dans un souffle infini M'épelle doucement votre nom ô Marie Comme le vent nouveau sème les fleurs d'ici Je suis l'oiseau blessé qui se serait guéri En buvant à vos yeux comme l'on boit au puits Dois-je vous dire encore de vous j'ai tout appris Qu'entre vos mains je pose mon cœur d'amour épris Mes armes je dépose à vos genoux Marie Mes rêves mes désirs et toutes mes folies Aussi nu que la flamme qui brûle la bougie Je vous aime mais je sais que j'en vaux pas le pris Avant que de sentir ce feu de vous Marie Je n'avais allumé que de faux incendies Un seul regard de vous m'a blessé pour la vie Comme un mendiant, je cours sous la pluie.