Dans le Judaïsme le sabbat est sur terre le sommet de la vie pré-messianique, un genre d'antichambre de Ciel, un avant-goût de la vie à venir. Et le sabbat lui-même est vu, mystiquement, comme une Vierge (c.-à-d. fiancée) Reine : la Reine du sabbat. Chaque vendredi soir le sabbat imminent est salué par le chant : Viens mon bien-aimé Saluons Shabbat la fiancée, la Reine des nos jours. Venez, saluons tous Shabbat, la Reine suprême. Source des bénédictions dans toutes les régions du monde Ointe et régnante depuis les temps les plus reculée Dans la pensée elle a précède les six jours de la Création. Viens mon bien-aimé Saluons Shabbat la fiancée, la Reine des nos jours. Lève-toi et secoue la poussière de la terre Revêts-toi de glorieux vêtements qui font voir ta valeur Le Messie nous conduira tous bientôt vers la nouvelle naissance Mon âme ressent maintenant les chauds rayons de la rédemption Viens mon bien-aimé Saluons Shabbat la fiancée, la Reine des nos jours. Réveille-toi et lève-toi afin de saluer la nouvelle lumière Car dans ton rayonnement le monde sera éclairé Chante, car les ténèbres ont disparu de notre regard Le Seigneur manifeste à travers toi sa Gloire. Viens mon bien-aimé Saluons Shabbat la fiancée, la Reine des nos jours. Alors tes destructeurs seront eux-mêmes détruits Les ravageurs au loin vont vivre dans le vide Ton Dieu alors te célébrera dans l'excès de joie Comme un fiancé rencontrant le regard de sa fiancée. (...) À maintes reprises dans cette prière, il y a des parallèles entre les images du sabbat et la compréhension catholique de la Bienheureuse Vierge-Marie comme Reine du Ciel.