Mais quelqu'un dira peut-être : Ne savait-elle pas d'avance qu'il devait mourir ? - Oui très certainement ! N'espérait-elle pas le voir ressusciter bientôt ? - Si, en toute confiance. Et malgré cela, elle souffrit quand il fut crucifié ? - Assurément, et avec violence ! - Mais qui es-tu donc, frère, et d'où te vient cette sagesse de t'étonner plus de la compassion de Marie que de la passion du fils de Marie ? Lui pouvait mourir de la mort du corps, et vous voulez que Marie ne soit pas morte avec lui, de la mort du coeur ? Là, c'est l'oeuvre d'un amour que personne ne surpasse, ici c'est l'effet d'un amour qui, après lui, n'aura jamais son égal.