S'agit-il de l'aspect communautaire du Rosaire ? On sait, d'après l'Évangile, quelle est la force des prières faites en commun. Saint Thomas ne va-t-il pas jusqu'à dire à ce sujet cette mémorable parole rapportée par Léon XIII : « Il est impossible que les prières d'une multitude ne soit pas exaucées si ces nombreuses prières ne forment qu'une seule. » Or le Rosaire, non seulement se prête à la récitation en commun, mais il la réalise éminemment dans la Confrérie en laquelle seule il trouve non seulement son plein épanouissement de méthode de formation chrétienne, mais aussi de prière efficace. Il s'adapte parfaitement à la récitation publique, ce qui ajoute encore une plus-value, comme le dit Léon XIII : « Les prières ont plus de force que jamais pour obtenir le secours du Ciel lorsqu'elles sont faites publiquement avec persévérance et en plein accord par un grand nombre de fidèles qui ne forment ensemble qu'un seul choeur de suppliants. »