"Accompagnez-moi d'abord pour remercier Dieu et la Vierge" : ce furent les premiers mots d'Ingrid Bettancourt, juste après sa libération, devant l'appareil des autorités colombiennes qui l'avait transportée avec ses compagnons à la base de Catam, près de Bogota. "J'ai imaginé tellement de fois ce moment", a-t-elle dit, en remerciant en français. « C'est un miracle ! » - « Quand le chef de l'opération a dit : 'Nous sommes l'armée colombienne, vous êtes libres ! On a sauté, on a crié, on s'est embrassé, on ne pouvait pas le croire, l'hélicoptère est presque tombé ! On ne pouvait pas le croire. Dieu nous a fait ce miracle. C'est un miracle!" Dans sa lettre à sa mère en octobre 2007 elle écrivait : « J'ai une tablette où je mets mes affaires, c'est-à-dire mon sac à dos avec mes vêtements et la Bible qui est mon unique luxe. J'ai demandé à Dieu qu'il me recouvre de la même force que celle avec laquelle la France a su supporter l'adversité, pour me sentir plus digne d'être comptée parmi ses enfants. Chaque jour, je suis en communication avec Dieu, Jésus et la Vierge. »