Au temps des Apparitions de la Vierge Marie à Benoîte Rancurel, les toutes premières guérisons du Laus concernaient aussi bien les adultes que les enfants. Nombreux furent ceux qui, très gravement déficients visuels, guérirent miraculeusement de ce que l'on appelait à l'époque une taie sur l'oeil. Après avoir appliqué de l'huile du sanctuaire sur leur organe blessé, ils voyaient parfaitement clair. A cette époque, les autorités ecclésiastiques hésitaient sur l'attitude à avoir au sujet des phénomènes qui se produisaient au Laus. Jusqu'au jour où le vicaire général d'Embrun, Antoine Lambert, organise une expédition pour se rendre au Laus et mener son enquête. Là, il assiste quasiment en direct à la guérison d'une femme de vingt-deux ans, Catherine Vial. Dans la nuit du 18 au 19 avril 1665, alors qu'elle se trouve dans son lit, elle sent soudain qu'elle peur déplier ses jambes qu'elle avait rétractées sous elle depuis six ans. Le matin, elle court se rendre à la messe célébrée par Antoine Lambert qui s'écrie alors : « Le doigt de Dieu est là ! Le doigt de Dieu est là ! »