17 avril - Italie. Notre Dame des Miracles (1555)

Comment imaginer Nazareth au temps du Christ ? (III)

Comment expliquer la disparition des forêts importantes qui était nécessaires pour alimenter les thermes romaines de Nazareth ? L'audiovisuel sur l'histoire de la Galilée proposé aux touristes et pèlerins à Tibériade explique que cela vient en partie de la décision d'un Sultan du XVIII° siècle qui a créé un impôt sur les arbres. En quelques années, les propriétaires terriens de Terre Sainte ont coupé la plupart de leurs arbres pour échapper à l'impôt, avec des conséquences dramatiques pour le micro climat et l'environnement, qui est devenu en quelques années désertique et rocailleux. L'étymologie du nom de la ville de la Sainte Famille peut enfin aussi nous surprendre. La racine hébraïque NZR signifie la couronne ou la tonsure : la royauté ou la consécration. Nazareth apparaît dans cette perspective comme la ville princière de la maison de David en Galilée, en concurrence avec les autres descendants de David de Bethléem, et la réplique de Nathanaël : « Que peut-il sortir de bon de Nazareth ? » pourrait sous entendre des querelles dynastiques inextricables plutôt que l'insignifiance du lieu. Tout ceci peut remettre en question quelques aspects de la représentation que l'on se faisait de Nazareth au temps de Jésus, mais ce qui ne changera jamais c'est que cette bourgade de Galilée est la ville choisie de toute éternité pour le grand mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu : le lieu où l'Eternel est entré dans le temps, dans le sein de la Vierge Marie. Le lieu choisi vers lequel tout converge, et le lieu béni d'où tout repart, pour le salut du monde.

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