Dés le 12 décembre, un peu plus de trois mois après l'évènement, l'épiscopat sicilien réuni autour du cardinal Ruffini pouvait donner son jugement dans un communiqué officiel. Le cardinal exposa cette décision dans un radiomessage : "On a vu la Madonne pleurer durant 4 jours, les 29, 30, 31 août et 1er septembre ; et elle a pleuré avec une telle abondance que ces larmes ont imprégné de nombreux flocons d'ouate et qu'ils ont pu faire l'objet d'expertise scientifiques. Les évêques de Sicile, dans leur réunion à Bagheria, après avoir attentivement examiné les nombreuses dépositions sous serment de témoins au-dessus de tout soupçon et pris acte des résultats positifs des analyses chimiques diligentes auxquelles ont été soumises les larmes prélevées sur la sainte image, ont émis à l'unanimité le jugement qu'on ne peut mettre en doute la réalité des faits. Ils ont, en conséquence, exprimé le voeu qu'une si miséricordieuse manifestation de notre sainte Mère du Ciel provoque toute la population à une salutaire pénitence et à une dévotion plus vive au Coeur Immaculé de Mari, souhaitant que soit construit sans tarder un sanctuaire qui perpétuera le souvenir du prodige;"