Le 8 septembre 1914, en la fête de la Nativité de Marie, Marcelle Lanchon, alors âgée de 23 ans, dit avoir eu à la Chapelle des Armées, une première apparition de la Très Sainte Vierge, le jour même, où la Vierge arrêtait aussi les Allemands sur la Marne, aux portes de Paris. La voyante qui prendra ensuite le nom de Marie France en devenant vierge consacrée dans la Pieuse Union des Adoratrices du Coeur de Jésus qu'elle créa, transmis une prière à réciter pour la France « Mon Fils, pardonnez-lui, elle vous aime toujours puisqu'elle n'a jamais cessé de m'aimer... » et une belle promesse de la part de la Vierge : « Si, en union avec mon Divin Fils, j'aime toutes les nations qu'Il a rachetées de Son Sang, vois comme je chéris tout particulièrement ta chère Patrie... Mon Fils désire que l'on fasse des images et des statues me représentant ainsi et que l'on m'invoque sous le vocable de Notre Dame de France. Si l'on répond à ce nouveau désir de Son Divin Coeur, la France reviendra tout particulièrement mienne, je la prendrai à jamais sous ma maternelle protection et mon Fils se plaira à répandre sur elle d'abondantes bénédictions ». Mgr Roland Gosselin, évêque du lieu, approuva officiellement la Pieuse union des Adoratrices du Sacré-Coeur et permit d'imprimer l'image de « Marie Reine de France » ainsi que la prière révélée au cours des apparitions, mais il n'y eut jamais de jugement canonique définitif sur ces faits qui sont un peu oubliés aujourd'hui.