Mon Dieu qui dormez, faible entre mes bras, mon enfant tout chaud sur mon c?ur qui bat, j'adore en mes mains et berce, étonnée, la Merveille, ô Dieu, que vous m'avez donnée. De fils, ô mon Dieu, je n'en avais pas, (...) Mais vous, Tout-puissant, me l'avez donné. De bouche, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas pour parler aux gens perdus d'ici-bas. (...) Ô mon Fils, c'est moi qui te l'ai donnée. De main, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas pour guérir du doigt leurs pauvres corps las. (...) Ô mon Fils, c'est moi qui te l'ai donnée. De chair, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas pour rompre avec eux le pain du repas. (...) Ô mon Fils, c'est moi qui te l'ai donnée.