Que j'aurais donc bien voulu être prêtre pour prêcher sur la Vierge Marie! Il me semble qu'une seule fois m'aurait suffi pour faire comprendre ma pensée à son sujet. J'aurais d'abord montré à quel point la vie de la Sainte Vierge est peu connue. Il ne faudrait pas dire d'elle des choses invraisemblables ou qu'on ne sait pas : par exemple que, toute petite, à trois ans, elle est allée au Temple s'offrir à Dieu avec des sentiments brûlants d'amour et une ferveur extraordinaire, tandis qu'elle y est peut-être allée tout simplement pour obéir à ses parents... Pourquoi « dire encore, à propos des paroles prophétiques du vieillard Siméon, que la Sainte Vierge, à partir de ce moment-là, a eu constamment présente à ses yeux la passion de Jésus ?... « Un glaive de douleur transpercera votre âme » (Luc, 1,35). Vous voyez bien, ma petite Mère, que c'était une prédiction pour plus tard...