L’origine du Sauveur est différente, mais sa nature est semblable à la nôre. Il échappe aux usages habituels de ll’humanité, mais il relève de la puissance divine qu’une vierge ait conçu, qu’une vierge ait enfanté, et qu’elle soit resté vierge. Il a fallu que l’intégrité de l’enfant garde dans sa fraîcheur la virginité de la mère et que la vertu infuse de l’Esprit divin conserve l’enclôs de pudeur, asile de sainteté, qui lui était agréable. Car il avait décidé de relever les ruines, de consolider les brêches et de donner à la chasteté une force décuplée pour vaincre les attraits de la chair ; de la sorte, la virginité qui, pour les autres ne pouvait que se perdre par le fait même d’engendrer deviendrait même pour les autres objet d’imitation par le fait de nâitre à nouveau.