Entre-temps, qu’est-il advenu du cacique ? Selon la tradition, il retourna dans la jungle, mais, sur le chemin, il fut mordu par un serpent venimeux. Il tourna alors son cœur vers Dieu et demanda le baptême. Un « bariné » qui passait par là versa l’eau sur sa tête : il ne mourut pas et devint un des apôtres de Notre- Dame. La ferveur de cette communauté indienne fait envoyer un prêtre pour les prendre en charge. Le capucin Frau José de Najera est chargé de ce village qui est baptisé San-José-de-la-Aparicion. Suite à de grandes inondations, ce village disparaît. Mais le lieu de l’apparition devient pèlerinage sous le nom de « Notre-Dame de Coromoto ». Le 1er mars 1942, l’épiscopat vénézuélien, réuni en session plénière, proclame la Vierge de Coromoto patronne du Venezuela. Le 7 octobre 1944, le pape Pie XII ratifie le décret des évêques, déclare officiellement, dans une brève du Saint-Siège, Notre-Dame de Coromoto patronne du Venezuela, couronne la statue et érige le sanctuaire en basilique, que visitera le Pape Jean-Paul II en 1985.